Chaque saison estivale, les interrogations des consommateurs sur les protections solaires bio reviennent : ces produits sont-ils aussi efficaces que les solaires conventionnels ? Peuvent ils protéger sans compromettre notre santé ? Contiennent ils des nanoparticules ? Chez Abonéobio, nous tenons à répondre à ces questions en toute transparence.
La protection solaire : un enjeu majeur de santé publique
En France, les cancers de la peau pourraient devenir les plus fréquents dans les années à venir. Chaque année, entre 141 200 et 243 500 nouveaux cas sont diagnostiqués. Dans plus de 85 % des cas, ces cancers sont dus à une exposition excessive aux rayons ultraviolets (UV), qu’ils soient naturels ou artificiels. Pour limiter ces risques, une protection efficace contre les UV est essentielle, quelle que soit la saison ou le phototype de peau.
Les rayons UVA et UVB sont les principaux coupables :
- Les UVA pénètrent profondément la peau, provoquant un vieillissement prématuré et des tâches pigmentaires.
- Les UVB, plus superficiels, causent les coups de soleil et augmentent directement le risque de cancer cutané.
Une bonne protection solaire doit donc couvrir ces deux types de rayons pour préserver la santé de la peau. Et les protections solaires certifiées bio offrent une réponse idéale : elles allient sécurité, efficacité et respect de l’environnement.
Filtres synthétiques versus filtres minéraux : quelles différences ?
Les produits solaires se distinguent principalement par leurs filtres UV :
Filtres synthétiques (ou chimiques)
Ces filtres, présents dans les protections conventionnelles, pénètrent la peau et absorbent les UV pour les neutraliser. Cependant, ils nécessitent environ 20 à 30 minutes avant d’être actifs. Plusieurs études, dont celle publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA)*, ont démontré que ces filtres peuvent pénétrer dans la circulation sanguine, le liquide amniotique ou encore le lait maternel, soulevant des questions sur leur impact à long terme.
Filtres minéraux
Ces filtres, présents dans les protections solaires certifiées bio, agissent différemment : ils restent à la surface de la peau, formant une barrière physique qui réfléchit les rayons UV. Cette protection est immédiate dès l’application et ne provoque ni allergie ni irritation. De plus, leur inertie garantit une tolérance optimale pour les peaux sensibles ou fragilisées.
Avant leur mise sur le marché, tous les produits solaires, qu’ils soient à filtres synthétiques ou minéraux, doivent répondre à des normes strictes de protection contre les UVA et UVB. Les protections bio respectent ces exigences tout en garantissant une innocuité maximale.
Les solaires certifiés bio Acorelle : efficaces et sûrs
Les solaires bio Acorelle se distinguent par leur formulation à base de filtres minéraux, notamment le dioxyde de titane (TiO2) et l’oxyde de zinc (ZnO). Ces ingrédients sont reconnus pour leur efficacité et leur sécurité. Deux études menées sur les produits Acorelle en 2019 et 2021 ont prouvé que leurs filtres ne pénètrent pas la barrière cutanée :
En 2019, une étude sur la Crème solaire bébé SPF50+ a démontré que les particules restent à la surface de la peau sans traverser les couches de l’épiderme.
En 2021, une analyse du Spray solaire SPF50 a confirmé ces résultats selon un protocole normé (OCDE 428).
Ces preuves rassurent quant à l’innocuité des protections solaires bio, même pour les populations les plus vulnérables (bébés, femmes enceintes, peaux sensibles).
L’apparition de la mention [NANO] : un changement de réglementation, pas de formulation
Depuis 2022, les produits solaires bio comportent parfois la mention [NANO] dans leur liste d’ingrédients. Pourquoi ce changement ?
Les contrôles de la DGCCRF** sur les nanomatériaux dans les solaires ont introduit une nouvelle méthode d’analyse basée sur la microscopie électronique à balayage (MEB). Cependant, cette technique modifie artificiellement la structure des filtres minéraux lors de l’analyse, cassant les particules en agrégats plus petits. Ces particules, initialement non nano, se retrouvent classées comme "nano" par cette méthode.
Dans la réalité, les filtres minéraux des protections solaires bio restent agglomérés et enrobés lorsqu’ils sont appliqués sur la peau. Ils ne peuvent ni pénétrer l’épiderme ni présenter de danger pour la santé. Il est donc important de noter que la mention [NANO] est liée à la réglementation et non à un changement dans la composition ou l’innocuité des produits.
Pourquoi privilégier les solaires certifiés bio ?
- Une efficacité prouvée : Les filtres minéraux protègent efficacement contre les UVA et UVB, assurant une protection complète.
- Une sécurité maximale : Contrairement aux filtres synthétiques, les filtres minéraux ne pénètrent pas la peau et ne présentent aucun risque d’accumulation dans l’organisme.
- Un respect de l’environnement : Les solaires bio limitent l’impact des produits chimiques sur les écosystèmes marins et la biodiversité.
Avec Acorelle et ses protections solaires certifiées bio, vous choisissez des produits à la fois performants et respectueux de votre santé et de la planète.
Quelques conseils pour une protection solaire optimale
- Appliquez généreusement votre protection solaire avant toute exposition et renouvelez l’application toutes les deux heures.
- Limitez l’exposition au soleil entre 12h et 16h, lorsque les rayons UV sont les plus intenses.
- N’oubliez pas d’associer une protection mécanique (chapeau, lunettes, vêtements) à votre crème solaire pour une efficacité renforcée.
En adoptant des gestes simples et en utilisant des protections solaires bio, vous protégez votre peau tout en préservant votre santé et celle de notre planète.
*Effect of Sunscreen Application Under Maximal Use Conditions on Plasma Concentration of Sunscreen Active Ingredients. Murali K. Matta ; Robbert Zusterzeel ; Nageswara R. Pilli ; et al. JAMA. 2019;321(21):2082-2091. DOI:10.1001/jama.2019.5586
**DGCCRF: Direction Générale de la Consommation, de la Concurrence et de la Répression des Fraudes.